AVESNES le COMTE
 

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                                                                                                                                                   Les Chapelles  .          

Le château  d'Avesnes le comte possedait sa propre chapelle  , la chapelle Sainte Margurite ; Détails complet dans la rubrique suivante 'documents divers " .
La chapelle Sainte Catherine :
La chapelle placée sous le vocable de Sainte Catherine , se trouvait enclose dans le domaine de Zécalus (Escalus) dans le n=° 99 du plan terrier de 1613.
Cet emplacement correspond aujourd'hui (1933) à la partie de pâture qui  en bordure de la route d'Arras fait face à la route qui descent d' Avesnes vers Hauteville et Fosseux  (au coin de la rue Pasteur et l'arrière de la caserne des pompiers) .
C'est en 1295 que le seigneur Jean de Beauquesne , bailly d'Arras , sollicite et obtient du comte d'Artois , seigneur d'Avesnes , le droit d'amortissement de certaines portions de terres situées à Avesnes le Comte , pour fonder la chapelle de Sainte Catherine - 15 juillet .
Par mandement du 11 octobre 1305 ,le chapitre d'Arras , le siège vacant , reconnait la dite chapelle dont il règle minutieusement les conditions d'existence et le service que le chapelain devra remplir .  Les lettres patentes établissant cette chapelle sont écrites en français pour la fondation faite par Robert d'Artois et en latin pour le Vidimus du chapitre d'Arras .Les deux pièces dont nous donnerons plus loin le texte montrent que la chapelle de Sainte Catherine était placée sous la juridiction des Comtes d'Artois . Par la suite les seigneurs de Zécalus essayèrent de s'approprier la dite juridiction et par la suite la propriété de la chapelle .
Nous relevons des documents fournis par Adrien Morel : 
Art 1 : Et le chef lieu pour le premier fief se comprend en ma maison , thour , chappelle, coulombier, court , granges ,estables , gardin et aultres maréchaussées nommé la maison de Sainte Catherine contenant le tout  ou environ tenant par derrière au bois dudict Avesnes , d'autre à Jean Beugnet , taillendier et ung manoir tenu de moy appartenant ç Adrien Douchet . 
Le dénombrement de Lambert Morel déclare :
Art 1 : Le chief lieu pour le premier fief (Zéecalus)  se comprend en ma maison , chappelle, tour , coulombier , court , granges, estables, gardins et aultes amazements , gardins , prez  etr aultres maréchaussées nommé la maison de Zécalus , tenant à ma dicte chappelle de Sainte Catherine contenant en tout cinq mencaudées ou environ tenant par derrière à l'enclos que je tient desdit archiducs , icelluy tenant au bois d'Avesnes , de liste à la chaude rue et d'aultre aux manoirs que tient de ma seigneurie Jan Quatorze sergeant du bailliage d' Avesnes . 
Ces assertions sont réfutées par les contreditz apportés par le receveur Carpentier . 
Allencontre et à la réjection des dicts deilx dénombrements .
34 )  Venant à aultres notables abus des dictes lettres et récépissés et dénombrement des dicts Jacques de Wignacourt et Lambert Morel , il sera ainsi trouvé notoire en ce que tous les deux se sont attribués la propriété de la Chappelle  de Sainte Catherine et du manoir d'icelle chappelle contenant avecq ladite chappelle environ trois boistelées d'héritage joindant la dicte maison figurez en la dite carte des manoirs n=)99 et 100 et disent les parties de leur premier fief en laquelle ils s'attribuent aussi seigneurie .
35 ) : Le contraire de quoy se verra par les lettres d'aggrégation de l'érection et fondation de la dicte  chappelle données par les doïens et chappitre de l'église de Notre Dame d'Arras en l'an mil trois cent cinq lesquelles sont incorporées de mot à aultres , celles d'amortissement de la dite fondation accordée par Robert , Comte d'Artois , à Jehan de Beauquesne, bailly d'Arras , fondateur d'icelle à charge expresse que la justice et la seigneurie et les rentes deues au dict domaine à raison de terres et manoirs y données par la dicte fondation demeureraient audict domaine estant les dictes lettres en datte du quinzième de juillet 1295 desquelles de mot à aultre la teneur s'ensuit .
ensi k'il sont jusques au mur pour estauler une capelerie en son manoir  à Avesnes pour faire le service de Nre Seigneur retenu à nous et à nos hoirs la Justice , la seignerie et nos rentes en touttes les douze livres de terre dessus dictes et par telle condition que en le capicle ladite capelerie sera établie nous debvons avoir une messe du Saint Esprit pour nous et pour nos ancisseurs casaine semaine tout comme nous vinvrons et après notre decept nous debvons avoir une messe de requiem perpetuellement casaine semaine pour nous et nos ancisseurs ensi que devant est dict .
Et pour devanchiers et en témoignaige de tout nous avons mis à ces lettres notre scel donné à Calais  le quinzième jour du mois de Juilié l'an de grâce mil deux cent quttre vingt et quinze .   
Extrait de registre des chartres et actes du chapitre faits en l'église d' Arras , folio III .
                                                                                                De la Chapellenie d' Avesnes .
A tous ceuxqui liront les présentes lettres  le doyen et tout le chazpitre de l'église d'Arras , salut l'éternel dans le Seigneur . Sachez que nous avons jadus vu et examiné une lettre de sire Robert d'Artois , d'heureuse mémoire au sujet de l'amortisation d'une chapellenieà Avesnes le Comte dans notre patronat par Jean qu'on dit Beaukaine , bailli d'Arras contenant le texte suivant  :  Robert d'Artois , à tous ceux qui ses lettres verront et orront salut , sachent tous que nous de grâce spéciale , gréons octroions et amortissons à cure aimé Jean de Beauquesne , notre bailli à Arras , à tel temps , douze livres de terres qu'il tient de nous au tterroir d' Avesnes  , séant dit soient toutes enlevées et qu'à l'avenir on n'en pose plus d'autres . De même que le chapelain de la dicte Capellenie quelqu'il puisse être à l'avenir , ne se permettra pas à cet endroit d'y célébrer les offices divins aux jours dominicaux , fêtes et solénnités mais plutôt qu'il se tiendra ces jours là à messe et vêpres dans l'Eglise paroissiale de ce dit lieu . De même que le dit chapelain dans cette même chapelle ne se permettra d' aucune façon de bénir l'eau , les cendres , les palmes , les fruits , les cierges , procéder aux relevailles , bénir les noces , donner à quiconque la communion  et exercer les autres devoirs paroissiaux quelqu'ils soient à l'interieure de la même chapelle . De même qu'in ne célèbrera pas , vêpres ,  matine, , messe et quelqu'office divin dans l'église paroissiale . Le chapelain sera tenu à célébrer la messe non solennelle trois ou quatre fois seulement la semaine dans sa chapelle . Les offrandes , quelqu'elles soient , faites dans cette chapelle reviendront à nous , doyen et membres du chapitre pour deux parts , au patron dudit lieu pour la troisième partie suivant l'usage pratiqué depuis en tel lieu . C'est à savoir  : 1) A la voie de Saulty , trois mencaudées de terres , pau plus , pau moins ; 2) A la voie de la rivière , sept mencaudées et demi , et en deux champs ; 3) A la voie de Fosseux , tenant au pire , quatre mencaudées ; 4) A la Vallée Monjour , quatre mencaudées ; 5) Dessus le bois du Val , par devers Manin , mencaudée et demi .
Et toutes ces terres furent à Collart Hainu partie du manoir qui fut Collart Hustin et du manoir qui fut à Jean Delaporte ainsi qu'ils sont jusqu'au mur pour établir une capellerie en son manoir à Avesnes pour faire le service de notre Seigneur , retenu à nous et à nos hoirs la justice , la Segneurie et nos rentes sur toutes les douze livres de terre dessus dictes et par telles conditions que en la chapelle où la la dite capellerie sera établie , nous devrons avoir une messe du Saint Esprit pour nous et pour nes ancisseurs chaque semaine tant que nous vivrons et après notre décès , nous devrons avoir une messe de réquiem perpétuellement chaque semaine pour nous et nos ancisseurs ainsi que devant est dit . Et pour nos devanciers et en témoignage du tout , nous avons mis à ces lettres notre scel  donné à Calais le quinzième jour du mois de juillet , l'an de grâce mil deux cent quatre vingt quinze . 
Quand à nous , Doyen et membre du chapître sus-nommé aux conditions écrites dans la présente , à savoir que les cloches de la dite chapelle suspendues à ce qu'on longtemps dans l'église paroissiale dudit lieu . Le dit chapelin jurera , même pour le cas où plus tard il serait installé à l'église paroissiale , d'observer autant qu'il le pourra tous et chacun des droits ci-dessus , les nôtres et ceuxde la paroisse . A cette institution et amortisation , donnons consentement , louange et approbation à condition que notre droit de patronat , celui de la paroisse et autres droits , soient saufs en toute chose . En témoignage et appui de tout ceci , nous , Doyen et chapître susdit , le siège de l'Eglise d'Arras étant vacant , nous avons pensé devoir opposer sur les présentes , trois fois le sceau  de notre chapître  susdit .
Donné l'an du Seigneur , mil trois cent cinq , la seconde férie après la fête de Saint Denys  (11 octobre 1305) .
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De l'examen des différents coeuilloirs , le receveur Carpentier a acquis la preuve que depuis Jean de Wignacourt , les redevances ont été payées jusque et y compris Adrien Morel . D'ailleurs , une pièce de 1590 vient confirmer la manière de voir du receveur et nous prouve que la chapelle sainte catherine était sous la juridiction du comte d'Artois .
voici cette pièce qui figure aux archives d' Avesnes le comte sous la cote Cr Cr 4 .
Sur la difficulté proposée par M le Chanoine Gourdin , chapelain de la chapelle de Sainte Catherine d' Avesnes le comte , auquel le receveur de sa Majesté 
, demande plusieurs arrérages de rentes tant en avoines qu'n chappons pour les manoirs de terres qu'il dit appartenir à la dite Chapelle .
" Et entendu que le Sr de Tangry et ses prédécesseurs ayant occupé les dits manoirs , ont tout le temps payé les dites rentes selon qui appert par attestation de Louys de Gambier , naguère receveur du domaine de sa Majesté audict Avesnes . Semble aux soubsignés , que le dit gourdin est fondé à soutenir qu'il ne doibt aucune rente et qu'il en doit être quitte et déchargé et il a toujours été bien convenu audict receveur de s'adresser au dict Seigneur de Tangry , ou ses héritiers occupant les dicts manoirs . En quoi le dict receveur sera fondé ; Délibéré à Arras le 20 Septembre 1590 .
Collation faite par les nottoires soubsignés , le vingtième jour de septembre 1590 "                    (Deux signatures illisibles )

a la chapelle Sainte Catherine appartenaient des terres dont les revenus servaient à son entretien . Ces biens figurent au terrier de 1613 sous les numéros : 99 ,
 100 , 354 , 456 , 465 , 701 , 977 et 1.450 .
N=° 99 :  Du dict Lambert Morel pour la chapelle de Sainte Catherine rejoint et annexée avec son manoir précédent que pareillement il baptise du gros de son fief francq et exempt de toute rente contenant la dicte chappelle deux verges ou environ tenant à la dicte chaussée  et n=° 98 et 100 .
Or néantmoings apparant par la dicte sentance provisionnelle y compris le manoir et l'article suivant par an et au jour de Noêl 2 sols 4 ob , royaux et au jour de Saint Rémy trois mencaudées sept boisseaux demy d'avoine mais d'autant que la rente soit compris au blocq des parties ci-après n=° 1 450 .
n=° 100 : De luy pour le jardin de la dicte chappelle de sainte Catherine contenant soixante huit verges ou environ tenant de la dicte chaussée et au n=° 98, 99 ,101 et 121 ;
N=° 354 : a la chappelle Sainte Catherine pour quatre mesures de terres labourables tenant au n=° 353,355,360,361,362,363 et 365 .
La retnte sera écrite cy-après au blocq de ces autres terres N=° 1.450 .

N=° 456 : A la chappelle sainte Catherine pour trois mencaudées et demie de terres labourables tenant au chemin de Lattre et aux n=° 454,457,463 et 464 .
La rente est reprise au blocq ci-après  N=° 1.450 .

N=° 465 : A la chappelle Sainte Catherine pour quattre mencaudées de terres labourables tenant au chemin d'Escarval passant ceuls de la Justice et de Fosseux au travers  et aux N=° 680,681,684,700,702et 758 . 
La rente sera remise au blocq ci-après  N=° 1.450 .

N=° 997 : A la chappelle Sainte Catherine au dict Avesnes pour trois mesures de terres labourables séant vers la longue borne , le chemin qui mène à Saulty passant au travers  tenant aux n=° 951,952,974,976,978 et au terroir de Barly .
La rente sera comprise au bloc de ses parties cy-après N=° 1.450 .

N=° 1.450 : La Chappelle de Sainte Catherine au dict Avesnes le Comte pour trois mesures de terres labourables séant à la chaussée d'Izel dessous le Culomont . Doibt tant pour cette partie que pour les précédentes cy-devant les n=° 354,456,465,701,977, montant tous ensemble au nombre de vingt et une mencaudées deux boistelées de terre par an au temps de my mars selon qu'appert par les abrégés coeuilloirs de la recept .     
Blocq : My Mars .................3 boistiaux d'Avoine .
De la chapelle Sainte Catherine il ne nous est reté aucune trace . Aucunplan ne le mentionne , même celui de 1613 .Et les archives d'Avesnes sont muettes sur la période à laquelle elle a disparue .                               
                                                                                                                                                                             (source : Dr Camus 1933)

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                                                                                              Chapelle Notre Dame .

"Sur le vieux chemin de Manin , viv à vis le bois d' Avesnes en face du bois bloquel , dans un champs de un quartier appartenant à louis Dambrines en face de la pièce en arrentement de Célestin Gregnier , (1784) à peu de distance du jeu de paume , s'élevait une belle chappelle très fréquentée et fort en vénération dans la contrée . Détruite en 1793 , elle à laissé son nom à la partie du terroir qui lui est contiguë " 
Au dessus de sa porte on lisait ces deuc vers :  " Si le nom de Marie en ton coeur  est gravé , en passant souviens-toi de lui dire un Avé ".     (PH Ledru)
 De même que pour la précédente , on ne trouve aucune trace de cette chapelle . 
Dans le mur de clôture de la propriété de feu M. P.H Ledru , on trouve encastrée dans une porte ogivale en calcaire du pays , ca clef de voûte  porte la date de 1576 et un écusson en lozange complètement éffacé .  De quelle chapelle provient cette porte ?? .                                          (Dr Camus 1933) 
                                                                                    ___________________________
                                                                                               

                                                                                           Chapelle de la croix .

       
 
Entre la grande et la petite Quesnoie se voyait une chapelle à l'intérieur de laquelle était érigé un calvaire . On l'appelait 'le petit Dieu " .
Le hasard nous a fait découvrir ses fondations sur le bord de la route qui va vers Frévent .         ( P.H. Ledru)
les recherches quenous avons effectuées sur les cartes et plans en notre possession  nous ontdonné les certitudes suivantes :
sur le plan de 1613 , le n=° 1.171 (3 boistelées) porte une encoche qui semble être l'emplacement de la chapelle . 
Plus explicite , le plan de 1784 nous donne le petit calvaire et non le petit Dieu entre le n=) 691 et 692 de 1762 .
Un autre plan de 1784 le signale à la même place et sous le même nom . De ces trois plans , il résulte que la chapelle se trouvait non  entre les deux Quesnoie , mais avant d'y arriver . A notre avis et d'après les plans ci-dessus où ne figure qu'une croix , il n'y avait là qu'un calvaire avec un mur de fond et non une véritable chapelle .               
                                                                                                                                                         (Dr Camus 1933)

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                                                                                          Chapelle Saint Fiacre .

Bien que non érigée sur le terroir d'Avesnes le Comte , nous citerons à titre documentaire , puisque nous nous occupons en cet ouvrage des édifices du culte , la chapelle de Saint Fiacre bâtie au faubourg d'Arras . Cette chapelle , possedait à Avesnes le comte , douze mesures et une boistelée sous les n=° 492,574,581,596,et 659 du terrier de 1613 .
La rente comprise au blocq n=° 659 , est sept boistiaux d'avoine chacun an , au my mars 
N=° 492 : trois mesures de terres , passant le chemin d'Arras à travers .
N=° 574 : quatre mesures 
N=° 581 : cinq boistelées , tenant au chemin de la justice .
N=° 596 : deux mesures trois boistelées , tenant au terroir d'Hauteville . 
N=° 659 : Cinq boistelées , séant vers Hauteville .  
                                                                                                                                                                       (Dr Camus 1933) 


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